Pas de honte face à l’addiction à l’alcool

Pas de honte face à l’addiction à l’alcool

Et si je vous disais qu’il n’y a aucune honte à avoir une relation compliquée avec l’alcool ?

L’addiction à l’alcool est souvent associée à une image très négative : celle de l’individu « au fond du trou », qui ne contrôle plus rien de sa vie… Mais la réalité est bien plus complexe et nuancée. Au-delà de ces extrêmes, il existe de nombreuses formes de dépendance à alcool.

L’addiction à l’alcool regroupe des profils bien différents: des professionnels accomplis, des entrepreneurs, des chefs de service, des avocats, des mères de famille dévouées, des employés assidus — tous jonglent avec des responsabilités exigeantes.

Après une journée à tout donner et à répondre aux attentes et aux exigences des autres, vient souvent ce besoin de décompresser, de relâcher la pression accumulée.

Et il faut bien dire que l’alcool joue bien son rôle.

Routine Quotidienne et Addiction à l’Alcool

Arrêter l’alcool peut paraître difficile quand il fait partie de son quotidien. Un verre après le travail pour se détendre, un autre en préparant le dîner, et sans vraiment y prêter attention, l’alcool trouve sa place dans le quotidien. Il devient cette petite pause, ce moment pour souffler, pour retrouver un semblant de calme dans une vie bien trop pleine.

Il n’est pas question de dépendance franche et évidente à l’alcool, mais plutôt d’un réflexe qui s’installe doucement, presque inconsciemment, pour apaiser, décompresser ou tout simplement combler un vide. Vous vous retrouvez dans la zone grise de la consommation d’alcool. (Lien vers article Zone grise). L’alcool finit par s’immiscer dans tous les moments où vous cherchez du réconfort et vous ne savez plus comment arrêter.

Ce qui était autrefois un choix conscient devient un geste automatique — une réponse presque instinctive à des signaux tels que le stress, la fatigue, la solitude, le sentiment de “trop plein”…

Dans une société où l’alcool est omniprésent et perçu comme un acte social banal, maîtrisé par la plupart, ceux qui glissent dans la dépendance à l’alcool, qui peinent à en garder le contrôle, se sentent souvent isolés.

Cette normalisation crée une pression invisible : si tout le monde semble gérer sa consommation sans effort, pourquoi est-ce si difficile pour moi ? Cette question peut engendrer une profonde honte, exacerbée par le sentiment d’être le “vilain petit canard” dans un groupe qui paraît protégé de l’addiction à l’alcool et qui semble naviguer sans encombre dans les normes sociales de la consommation d’alcool.

Comme si tout le monde savait boire avec modération… sauf moi. Ce décalage nourrit un sentiment de honte tenace, renforcé par l’illusion que le problème vient de moi — alors qu’en réalité, c’est oublier que l’alcool présente un risque de dépendance, même pour les personnes les plus fonctionnelles.

La honte et la culpabilité sont des sentiments particulièrement complexes et éprouvants qui conduisent à une perception négative de soi.

Ils n’ont pas leur place dans votre chemin de rétablissement et ne feront que renforcer vos sentiments d’indignité et d’isolement. Ce sont des sentiments stériles qui nourrissent l’alcoolisme chronique.

Seuls l’amour et la compassion envers vous-même vous guideront vers un sevrage d’alcool véritable et durable.

Une progressive déconnexion à Soi

Sans vraiment vous en rendre compte, vous vous déconnectez de vous-même, de vos émotions, de vos vrais besoins. L’alcool devient un automatisme, une manière de vous anesthésier face aux exigences du quotidien. Ce qui commence comme un moyen de décompression finit par créer une distance avec vous-même. 

Vous vous retrouvez à utiliser l’alcool comme un moyen de fuir. Vous vous coupez peu à peu de vos ressentis. Vous ne prenez plus le temps d’écouter ce que votre corps vous dit.

Au lieu de répondre à vos vrais besoins, vous choisissez la solution rapide, celle qui apaise sur le moment mais qui, insidieusement, alimente la dépendance à l’alcool et vous éloigne de vous-même.

Et c’est là que réside la véritable douleur : vous vous déconnectez progressivement de ce qui est essentiel pour vous. En recourant à l’alcool pour tempérer vos émotions (Lien vers article: Commetn l’alcool affecte vos émotions) ou évacuer vos frustrations, vous vous éloignez graduellement de votre capacité à ressentir, à vous écouter, à être pleinement présent à vous-même.

Cette distance laisse un vide, un sentiment de perte, qui vous prive de votre alignement et de votre bien-être.

L’alcoolisme chronique agit finalement ici comme un révélateur. Il met en lumière ce qui, dans votre vie, n’est plus aligné, ce qui a besoin d’attention et de transformation. Mon rôle ne se limite donc pas à vous aider à arrêter l’alcool, mais à vous accompagner dans cette exploration intérieure.

Ensemble, nous travaillons à restaurer votre équilibre, à vous reconnecter à votre corps, à poser des limites claires, et à créer une vie de laquelle vous n’avez plus besoin de vous échapper.

Je vous accompagne à construire une vie douce et prolifique, une vie où l’alcool n’est plus un refuge, mais une habitude que vous laissez naturellement derrière vous.

Vous souhaitez passer à l’action ? 

Si vous ressentez le besoin de comprendre ce qui se joue en vous, de mettre des mots sur vos émotions confuses, ou simplement d’explorer votre relation à l’alcool avec compassion et sans jugement, je vous invite à vous inscrire à ma newsletter.​

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